MATRIXSYNTH - Everything synth
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lundi 27 juillet 2009

Mon deuxième Biquad en mono


Je me suis soudainement souvenu que les bons vieux synthés étaient monophoniques. Alors que donne mon deuxième Biquad quand il est joué monophoniquement ? Eh bien, je trouve qu'on se rend encore mieux compte du grain de son de ce filtre. Ecoutez...

Mon deuxième Biquad


J'ai élaboré un deuxième Biquad à la structure a priori un peu étrange mais qui s'est révélé encore meilleur soniquement que mon premier Biquad qui pourtant sonnait déjà très bien. Les timbres possibles sont à peu près les mêmes mais ce deuxième Biquad sonne néanmoins parfois un peu plus "extrême". Le son est aussi plus "charnu" là où mon premier Biquad sonnait plus "digital". Bref, je suis très heureux de mon deuxième Biquad, et d'autant plus qu'il ne nécessite que 2 délais pour son fonctionnent alors que le premier Biquad en réclamait 4.

vendredi 24 juillet 2009

Mon Biquad un peu mieux réglé


Voici à nouveau mon Biquad, mais un peu mieux réglé que la toute première fois.

Mon premier BIQUAAAAAD !!!


L'exemple sonore présenté ici a certainement été enregistré maladroitement et trop vite. Mais peu importe, l'instant était trop fort, il fallait que j'en garde tout de suite une trace. Un premier Biquad, ça se fête, non ? Biquad ? Ah, vous ne savez peut-être ce qu'est cette chose. Je vais vous expliquer brièvement de quoi il s'agit et en quoi c'est une chose merveilleuse dans le monde de la synthèse des sons. Le Biquad, abrégé de filtre biquadratique, est une sorte de couteau suisse dans le domaine des filtres. A la base, c'est 7 filtres à lui tout seul : passe-bas, passe-haut, passe-bande, coupe-bande, passe-tout, low shelf et high shelf. Et en plus, c'est un filtre résonant. Mais en réalité, en modifiant à son gré les 5 paramètres, ou plus exactement coefficients, que possède le Biquad, il est possible d'obtenir tous les intermédiaires résonants ou non de ces 7 filtres. C'est comme on veut. Enfin, c'est aussi comme on peut, car le Biquad n'est pas une chose facile à maîtriser. C'est tout de même un objet extrêmement mathématique dont la moindre modification de paramètrage sculpte d'une manière ou d'une autre le spectre d'un son. Dernière chose, et pour être précis, mon Biquad est du type Direct Form 1.

lundi 20 juillet 2009

Pitchtracker : premiers pas dans le néant...


En cette nuit du 20 au 21 juillet, pendant qu'on fête les quarante ans de l'homme sur la Lune, moi, avec Bidule, je m'aventure dans le néant sonique. Ma fusée possède 4 séquenceurs capables d'aller à des fréquences audio. Mon Module Stellaire est mon fidèle et vaillant pitchtracker (je répète l'alliage de base : FFT + Spectral to Midi ). L'opération consiste juste à envoyer le son de 4 synthés pilotés par les 4 séquenceurs dans le pitchtraker. Ensuite, je navigue à vue avec un cinquième synthé à travers nébuleuses et galaxies en essayant d'éviter les trous noirs. Pas facile quand on est propulsé par 4 séquenceurs tournant parfois à 4 ou 5 kilohertz...

dimanche 19 juillet 2009

Pitchtracker : on expérimente avec un Korg MS20 !


Dans l'exemple sonore présenté ici, l'essentiel est de toujours bien se souvenir, même si un Korg MS20 est utilisé, que ce n'est jamais lui qu'on entend directement. Le processus employé est simple. Le son du Korg MS20 passe dans un pitchtracker et c'est lui qui va jouer d'un synthé bidulien. Cela dit, c'est ici qu'on se rend compte que le pitchtracker utilisé est très sensible. Car, en fait, je vais mettre en route le LFO (appelé Modulation Generator) du Korg MS20 et aussi changer les paramètres de filtrage et de résonance, et tout ceci, via le pitchtracker, va agir sur le synthé bidulien...

Pitchtracker : l'aventure commence vraiment !


Bon, c'est parti, on commence les trucs vraiment bizarres avec Bidule. Ou comment jouer du Bidule avec 2 claviers, hé hé hé ! Rappel : comme clavier de contrôle et de jeu, j'utilise un M-Audio Ozonic. C'est avec ce clavier-là que je joue habituellement. Dans l'exemple sonore, il joue les notes tenues basses. En fait, mon clavier ne joue pas directement d'un synthé fait avec Bidule. Mon Ozonic joue bien d'un synthé bidulien, mais c'est le son de celui-ci qui va, via un pitchtracker, jouer d'un autre synthé bidulien, et c'est celui-là qui va générer le son des notes tenues basses. Pour être bien clair, concernant les notes tenues basses, le schéma est le suivant : clavier --> synthé bidulien n°1 --> pitchtracker --> synthé bidulien n°2 --> son. C'est bien clair maintenant pour les notes basses tenues ? Ok, on continue. J'ai parlé de 2 claviers. Le premier est mon Ozonic, mais quel est donc le deuxième ? Eh bien, le deuxième... c'est un Korg MS20 ! Mais comment est-ce possible ? Simple ! J'utilise l'entrée de signal externe de mon Ozonic et j'emploie un deuxième pitchtracker qui jouera d'un autre synthé bidulien. Celui-ci jouera des notes courtes aiguës et pourvues d'un effet de résonance sur le filtre. Ici, donc, le schéma va être le suivant : Korg MS20 --> entrée signal externe de l'Ozonic --> pitchtracker n°2 --> synthé bidulien n°3 --> son. Et voilà comment on peut (et j'ai même compliqué un peu les choses) jouer du Bidule avec 2 claviers ! Ah, au fait, pour le pitchtracker, le procédé, très simple, est toujours le même que dans ma première expérimentation dans ce domaine : FFT + Spectral to midi.

vendredi 3 juillet 2009

Adventures in Pitchtracking - Prologue


Et après avoir gravi les marches vers le vocodeur à 64 bandes, je m'aventure maintenant dans le domaine du pitchtracking. La règle du jeu est simple, au moins en apparence : une mélodie monophonique est jouée dans le domaine audio et un dispositif doit transformer celle-ci le plus exactement possible en un signal Midi capable de piloter un synthé qui jouera la mélodie de manière simultanée. Pour ce faire, il y a beaucoup de méthodes plus ou moins complexes et plus ou moins efficaces. Mais aucune ne peut prétendre, au moins pour le moment à un résultat parfait. Plogue Bidule permet-il le pitchtracking ? De toute évidence, oui, même si après avoir dit cela, il faut encore le démontrer pratiquement et tenter d'obtenir un résultat parfait. Pour débuter mes aventures dans le domaine du pitchtracking. J'ai choisi une expérience très simple. Je joue en audio sur un synthé, je transpose le son dans le domaine spectral grâce à la FFT puis je passe en mode Spectral to Midi et je vois si un deuxième synthé peut jouer simultanément ce que le premier joue. Ça fonctionne plutôt bien, sauf pour les notes les plus basses.

mercredi 1 juillet 2009

Le synthé le plus stupide de tous les temps !


La compétition s'acharne à faire mieux, on me le jalouse, les chiens hurlent à son approche, le temps change quand j'en joue, mais il est unique, inimitable et même les pires sonorités s'embellissent en comparaison, voici messieurs et madames le synthé le plus stupide de tous les temps. On en joue à peine, on ne contrôle rien et il n'en fait qu'à sa tête. Bref, c'est un must absolu.